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Cérémonie des vœux : « Renforcer nos deux centres. »

Hermilorgeois et Plœucois à la cérémonie des voeux

Plus de 400 personnes étaient présentes dimanche 20 janvier à la cérémonie des vœux à l’invitation de Thibaut Guignard, Maire de Plœuc-L’Hermitage, et de toute l’équipe du Conseil municipal.

Les réussites de l’année 2018

Françoise Le Fur, maire-délégué, a dressé un bilan de l’année 2018 et de ses nombreuses réalisations, comme la réception des travaux de la rue de la Gare, l’extension du cimetière de Plœuc-sur-Lié, ou les travaux dans les stations d’eau potable.

Le volet culturel de l’action municipale a particulièrement été souligné. En effet, le Maire-délégué a mis en avant la richesse et la consistance de la programmation culturelle de la commune, ainsi que la rénovation de la bibliothèque de l’Hermitage Lorge. Elle a également souligné le succès du premier salon du Livre, opportunité d’affirmer l’ambition culturelle de la commune.

2019 : l’aboutissement des projets initiés en 2018

Thibaut Guignard a rappelé quelques-uns des projets initiés et portés par Plœuc-L’Hermitage qui aboutiront en 2019 : le jardin ludique et sensoriel, la maison des associations et des initiatives locales, la requalification du quartier des écoles à Plœuc-sur-Lié, la nouvelle école des Lutins à L’Hermitage-Lorge…

Le Maire a notamment évoqué la Maison des Associations et des Initiatives Locales, située derrière la Mairie, qui accueillera un cabinet de consultation pour les permanences du Conseil départemental et le Centre de Gestion, des bureaux et salles mutualisés pour les associations et une salle d’activités douces telles que le yoga. Cette Maison est vouée à constituer un nouveau poumon d’activité en centre-bourg. Le chantier est terminé et le Maire espère une inauguration officielle en mars. Laurence Allo, Conseillère municipale déléguée, porte ce dossier.

Agglomération : l’optimisme du Maire.

Thibaut Guignard a partagé son optimisme s’agissant de la capacité des 32 communes à construire la nouvelle intercommunalité. La diversité du territoire, littoral, rural et urbain devrait être, à ce titre, envisagée comme un atout.

2019 verra le lancement de l’atelier relais sur la zone du Lié, porté par Saint-Brieuc Armor Agglomération, ainsi que le transfert de la compétence eau assainissement avec une antenne de proximité au pôle de proximité de l’Agglomération, rue de l’Église. Les compétences et le fonctionnement du CIAS (Centre Intercommunal d’Action Sociale) ont également été présentés par le Président Joseph Le Vée.

Conseil municipal des Jeunes : des idées et des actions

Acteur de premier plan dans la vie locale de Plœuc-L’Hermitage, le Conseil Municipal des Jeunes a présenté ses actions et le fruit de ses réflexions lors de cette cérémonie des vœux. En 2019, Le CMJ mettra en œuvre un projet d’ampleur, à savoir l’installation de deux « city-stades », l’un au Paly et l’autre au pont Goury. Les jeunes ont assuré l’animation tout au long de cette cérémonie rythmée et riche en interventions.

La construction d’une école neuve à l’Hermitage répond à l’une des grandes ambitions de 2019, c’est-à-dire redynamiser le Paly, véritable centralité de l’Hermitage Lorge. Linda Déjoué, conseillère municipale déléguée co-construit le projet avec Anne-Marie Charpentier, maire adjointe, l’équipe éducative, les parents d’élèves. En plus de l’école publique neuve de trois classes, un restaurant scolaire mutualisé avec l’école Saint-Joseph sera construit. Le permis a été déposé au début de l’année. L’ouverture du chantier est prévue pour septembre.

Horizon 2025

Thibaut Guignard a annoncé pour 2019 le début d’une réflexion collective visant à renforcer les deux centralités de la commune nouvelle et notamment le centre bourg de Plœuc-sur-Lié : « Nous engageons beaucoup de projets pour densifier et dynamiser le centre bourg : habitat, maison des associations, rénovations de commerces, aménagement de l’espace public… Je souhaite que nous consacrions l’année 2019 à rédiger une véritable stratégie pour le centre-bourg à l’horizon 2025. Dans un esprit de co-construction, la population sera évidemment associée à ce travail de réflexion et de prospective ».

 

2019 : investir les territoires et renouveler la démocratie

2018 nous a rappelé l’engagement de nos armées et des forces de l’ordre dans la lutte contre le terrorisme qui doit demeurer une priorité nationale et européenne et renforcer l’autonomie stratégique européenne. En effet, l’attentat de Strasbourg le 11 décembre 2018 revendiqué par le groupe État islamique, qui a fait 5 morts et 11 blessés, a une nouvelle fois endeuillé la France. Les fondamentalistes attentent à notre culture, à notre art de vivre, aux lieux symboliques de notre Nation, et à ce qui évoque particulièrement la vie : Le Bataclan à Paris, la Promenade des Anglais à Nice, le Marché de Noël de Strasbourg.

2018 a également vu naître le mouvement des « Gilets Jaunes », qui a souligné et souligne le mal-vivre de bon nombre de nos concitoyens depuis plusieurs décennies, notamment dans les territoires ruraux. Les revendications des « Gilets Jaunes » ne sont pas uniquement celles des « automobilistes en colère », ce sont celles d’une France péri-urbaine, rurale et ultramarine que la loi sur les métropoles et les politiques publiques successives ont particulièrement oubliée. Si certaines revendications sont légitimes, telles qu’une juste considération de tous les territoires et de leur potentiel, la violence envers les personnes et les biens publics, ainsi que le blocage de l’économie doivent cesser.

2019 a l’ambition de réconcilier les Français avec les institutions. Vanik Berberian, le Président de l’Association des Maires Ruraux de France a ainsi entrepris de présenter à l’exécutif les doléances collectées par les maires. Dans l’esprit des consultations citoyennes sur l’Europe, le « grand débat national » devrait permettre aux Français et aux territoires de porter leurs idées et propositions ayant trait à la fiscalité, à l’organisation de l’État et des services publics, à l’écologie et à la démocratie.

Si le grand débat national sera l’occasion d’aborder nos problématiques, il pourra aussi valoriser les réussites passées et à venir de nos territoires, notamment ruraux, et montrer la nécessité d’investir ces derniers. Le programme européen de développement rural Leader pourra notamment être abordé, offrant l’opportunité de structurer démocratiquement le projet européen : il assure une présence et une visibilité de l’Europe dans chaque commune, dans chaque village européen. A ce titre, la couverture médicale, le déploiement de la fibre, la présence des services publics, les mobilités, l’offre culturelle, la transition énergétique, ou l’alimentation durable pourront être évoqués au travers des quatre thèmes de ce débat.

Si le grand débat est prometteur, il est aussi salutaire à l’horizon d’un scrutin rendu décisif par les désaveux successifs des peuples européens lors du référendum de 2005, des élections européennes de 2014, et du BREXIT. La France doit porter des politiques publiques européennes favorables aux territoires ruraux, et mettre l’accent sur la politique de cohésion en ces temps troublés.

Reportage 14/01 Europe 1 : L’incroyable gâchis des 700 millions d’euros pour le développement rural

Reportage de Théo Maneval sur Europe 1 : L’incroyable gâchis des 700 millions d’euros pour le développement rural

Bruxelles a alloué 700 millions d’euros à la France pour le développement de projets ruraux, à dépenser entre 2014 et 2020. A un an de l’échéance, seulement 3% de l’enveloppe ont été dépensés. Le reste pourrait bientôt être perdu.

https://www.europe1.fr/economie/lincroyable-gachis-des-700-millions-deuros-daides-europeennes-alloues-a-la-france-pour-le-developpement-rural-3838040

C’est un incroyable gâchis ! Les 700 millions d’euros d’aides européennes pour la France pourraient bientôt partir en fumée. Ces aides ont pour vocation à développer des projets dans les campagnes comme l’installation d’un artisan dans une commune, l’achat de matériel pour des agriculteurs ou des postes d’animateurs dans des centres sociaux, par exemple. Pour cela, l’Europe a alloué 700 millions d’euros à la France, à dépenser entre 2014 et 2020. Sauf qu’à un an de la date butoir, seulement 3% de cette enveloppe ont été dépensés.

Aides européennes pour le développement rural : 700 millions d’euros qui pourraient bientôt s’évaporer

« Ce n’est pas une aide, ça devient un poids ! » Les grands perdants dans cette histoire, ce sont ceux qui ont monté ces projets. Des dossiers pensés, réfléchis, validés à trois niveaux : le département, la région, l’Union européenne. Finalement, ils ne touchent rien. Ce sont parfois des entreprises, ou des associations, comme celle de Bénédicte Vivion, à La Châtaigneraie, en Vendée. En 2017, elle a monté en 2017 un gros festival, qui a fait venir plus de 10.000 personnes dans ce village de moins de 3.000 habitants. L’Europe lui a accordé 30.000 euros, à travers le fond Leader. Aujourd’hui elle les attend toujours, et c’est même devenu un handicap.

« C’est un stress ! On a dû contracter un premier prêt. Comme la subvention n’avait toujours pas été versée, on a dû en contracter un second. Là on est à plus de 1.200 euros d’intérêts et de frais de dossier. Donc en fait, on devait nous donner 30.000 euros mais notre dette s’alourdit de jour en jour ! Ces 30.000 euros on les espère tellement, parce qu’on dit a nos fournisseurs : ‘Vous allez être payés.’ Mais ils ont l’impression qu’on leur ment. En plus, ce sont des entreprises locales que l’on a fait travailler, on les a mises en péril. Donc ce n’est pas une aide, ça devient un poids ! », confie-t-elle sur Europe 1.

La France totalement responsable. C’est un dysfonctionnement 100% français. La responsabilité incombe aux régions et à l’État. Jusqu’en 2014 c’est l’État qui gérait le fonds Leader, et tout fonctionnait très bien. Mais cette année-là, il a confié la gestion des dossiers aux régions. Sauf qu’elles n’étaient pas prêtes et qu’en plus, elles devaient gérer en même temps leur fusion, et leur passage de 22 à 13 régions.

Résultat, le traitement des dossiers a pris énormément de retard. C’est mécanique, moins de régions signifie plus de dossiers à traiter pour chacune d’entre elles. Comme l’Etat a, en plus, gardé l’autorité de déclencher les paiements, ça a rajouté une étape supplémentaire. Et cerise sur le gâteau, le logiciel informatique qui gère tout cela n’a pas fonctionné jusqu’à l’année dernière. Ainsi, aujourd’hui, 5.000 porteurs de projets, comme Bénédicte, attendent de l’argent qu’on leur a promis.

« On ne va quand même pas renvoyer 700 millions d’euros à Bruxelles ! » Plus grave, 97% de l’enveloppe doit encore trouver preneur. Et il y a urgence à verser cet argent car si cela n’est pas fait d’ici fin 2020, ces 700 millions d’euros seront perdus, renvoyés à l’Union européenne. C’est ce qui désespère Thibaut Guignard, le président de Leader France, qui représente les porteurs de projets : « C’est terrible ! Depuis 2014 on nous a dit : ‘Ne vous inquiétez pas, on va mettre les outils en place, vous allez voir ce que vous allez voir.’ Mais on n’a rien vu ! Les régions et le gouvernement n’ont pas pris la mesure du risque de crash généralisé du programme. Aujourd’hui on demande à rencontrer les ministres, que les choses se débloquent. On ne va quand même pas renvoyer 700 millions d’euros à Bruxelles ! »

Pour éviter la catastrophe, les régions assurent qu’elles mettent le paquet. On explique par exemple que la région Pays de la Loire a embauché 12 personnes rien que pour ça. La Nouvelle Aquitaine, de son côté, en a engagé 31. En tout cas, il y a réellement urgence. La France est l’avant-dernier pays d’Europe pour le versement de cette aide. Pendant ce temps, le Danemark ou la Roumanie ont dépensé toute leur enveloppe et demandent même une rallonge à Bruxelles !

Par Théo Maneval, édité par Grégoire Duhourcau

Invité de la matinale d’Euradio : les subventions Leader et l’imbroglio français

Invité de la matinale d’Euradio le 15 janvier 2019, Thibaut Guignard a présenté les difficultés françaises de mise en œuvre du programme Leader, programme européen de développement rural, en dépit des savoir-faire des territoires.

http://euradio.fr/podcast/jean-paul-bouche-thibaut-guignard-subvention-leader-limbroglio-francais/

Réunion publique de mi-mandat à Plémy

Jeudi soir, les citoyens du canton de Plaintel étaient conviés à la réunion publique organisée à Plémy. Les Conseillers départementaux Delphine Martin et Thibaut Guignard ont pu présenter, à mi-mandat, le bilan de leur action au Conseil départemental et dans le canton de Plaintel. Sylvie Guignard, Vice-présidente en charge de la cohésion sociale, et Romain Boutron, Vice-président en charge des finances, sont également intervenus au cours de cette réunion. Tout au long de leur présentation, les Conseillers départementaux ont souligné que l’investissement et les solidarités constituaient le cœur de leur action dans le canton et dans le Département.

Budgets et finances du Département

Romain Boutron et Delphine Martin

Lors de sa présentation dédiée aux finances publiques du Département, Romain Boutron à présenté un bilan financier à mi-mandat, occasion de rappeler les grands principes qui gouvernent les finances publiques du territoire : maintien de l’investissement, notamment dans les solidarités territoriales, et l’absence d’augmentation d’impôt.

Les ressources humaines de la collectivité

Thibaut Guignard et Delphine Martin

La réforme des ressources humaines est la première réforme initiée par l’exécutif du Conseil départemental. La collectivité, un employeur exigeant et bienveillant.

– Depuis la mise en œuvre de cette réforme, la collectivité compte désormais 3400 agents qui exercent plus de 100 métiers différents.

– Le temps de travail réglementaire effectué par les agents est de 1607 heures/an, soit 35h effectives par semaine.

– S’agissant du déroulement de carrière, l’ancienneté n’est plus le seul critère déterminant de l’avancement. Les compétences et la manière de servir constituent deux nouveaux critères.

– Maintien des Maisons du Département au nom de la proximité avec les usagers du service public.

Une réforme sociale ambitieuse

La réforme que nous portons accorde une place essentielle aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap dans les dispositifs et les budgets de solidarité. Il s’agit également de responsabiliser les acteurs et les bénéficiaires des solidarités.

« Pour qu’une solidarité soit juste, elle doit être exempte de toute dérive. »

A ce titre, le Département mène une politique forte en faveur de l’insertion sociale. C’est pourquoi, le Conseil départemental a crée des partenariats avec Pôle Emploi, et a signé une convention avec les caisses d’allocation familiale prévoyant une cellule de lutte contre la fraude.

Thibaut Guignard, Sylvie Guignard et Delphine Martin

« Oui au Soutien mais non à l’assistanat ».

Les enjeux liés au vieillissement sont majeurs dans les Côtes d’Armor, département au sein duquel vit un nombre de personnes âgées supérieur à la moyenne nationale. Les besoins exprimés sont de plus en plus importants.

La Vice-présidente en charge de la cohésion sociale a ainsi lancé la restructuration du secteur du maintien à domicile dans les Côtes d’Armor hier en difficulté. Pour cela, nous avons encouragé le regroupement des structures par mutualisation, l’obligation de continuité du service et la baisse du coût facturé à l’usager et son homogénéisation au niveau départemental. Ainsi cette restructuration a amélioré la qualité de service.

Le Département a également amélioré les délais d’instruction des dossiers relatifs au versement de l’APA.

Le plan d’investissement pour le logement prévoit le développement de l’habitat adapté à nos aînés, c’est-à-dire à proximité des centres-bourgs, des services et des commerces. Le plan financera également la création de logements à loyer modéré en partenariat avec les bailleurs sociaux.

L’investissement au cœur des projets de territoire

Thibaut Guignard et Delphine Martin

 « Dans cette nouvelle génération de contrat de territoire, la péréquation est plus forte en faveur des territoires les plus modestes. »

Les contrats départementaux de territoire ont permis de financer 645 projets dans les Côtes d’Armor, dont 20 projets dans le canton de Plaintel, au service du développement des territoires. Il s’agit d’un outil simple et très apprécié des maires et présidents de Communauté de Communes.

Les Conseillers départementaux ont également souligné la grande qualité du tissu associatif et l’investissement des bénévoles, notamment dans le canton de Plaintel. En effet, le Conseil départemental soutient 600 associations, et 460 000 euros sont versés aux associations du canton de Plaintel.

Les Conseillers départementaux ont enfin rappelé l’engagement d’Europ’Armor sur le territoire, vitrine de l’Europe dans les Côtes d’Armor.

Réunion publique à mi-mandat

Élus à plus de 56 % des suffrages en mars 2015, Delphine Martin et Thibaut Guignard, Conseillers départementaux du canton de Plaintel, organisent une première réunion publique de bilan. Sylvie Guignard, Vice-présidente en charge des solidarités, et Romain Boutron, Vice-président en charge des finances, interviendront également.

L’investissement au cœur de leurs engagements en faveur du territoire et de ses habitants

Conformément à leurs engagements pris lors de la campagne électorale, Thibaut Guignard et Delphine Martin souhaitent rendre compte de leur action au Conseil départemental et dans le canton de Plaintel auprès des habitants du canton. L’investissement est au cœur de leur action publique et politique dans le canton, notamment en lien avec le service public, l’aménagement des centres-bourgs, la vie associative et culturelle en milieu rural.

A l’échelle du Département, les contrats départementaux de territoire seront dotés de 60 millions d’euros en 5 ans, soit une augmentation de 20 % par rapport au précédent mandat. Couvert par le contrat départemental de territoire de Saint-Brieuc Armor Agglomération et celui de Lamballe Terre et Mer, le canton de Plaintel bénéficiera de 2 400 000€. A titre d’exemple, à Ploeuc-L’Hermitage, les contrats départementaux de territoire permettent de financer la création d’un atelier relais sur la Zone du Lié à hauteur de 200 000€, ainsi qu’ une maison des associations et des initiatives locales à hauteur de 383 534€. A Moncontour, 166 001€ ont été versés pour la création d’un site de proximité de services au public, 165 000€ pour un Bureau d’information touristique, ou encore 33 631€ pour la réfection du Centre d’Action culturelle. A Hénon, l’aménagement du centre-bourg est financé à hauteur de 99 995€, la construction d’infrastructures à la maison de l’enfance à hauteur de 83 864€, et 38 008€ sont destinés à la réhabilitation du petit théâtre.

Les solidarités soutenus à l’investissement

Les solidarités font également l’objet d’un soutien important à l’investissement. Les personnes âgées et les personnes en situation de handicap en sont les premières bénéficiaires. A Moncontour, un nouveau bâtiment de 46 places est en préparation pour accueillir dans les meilleures conditions nos aînés en situation de handicap, avec un soutien de 1 million d’€ du Département. L’ EHPAD de Ploeuc-L’Hermitage s’est vu attribuer une enveloppe de 250 000€ destinée à accueillir les personnes âgées en situation de handicap dans le cadre du plan d’investissement initié par le Conseil départemental.

Le Conseil départemental, à travers sa politique familiale, la prise en charge du handicap et l’accompagnement des personnes âgées, est présent à chaque étape de la vie des Costarmoricains. Le Département consacre la moitié de son budget aux solidarités. Complémentaire de la réforme sociale, un grand plan d’investissement de 25 millions d’€ euros consacré au logement des personnes âgées et des personnes en situation de handicap est déployé par le Conseil départemental .

Les conseillers départementaux proposeront également un bilan de leur action en faveur des mobilités, ou encore de la vie associative, sportive et culturelle animée par ses bénévoles, grand atout des ruralités.

Réunion publique de Delphine Martin et Thibaut Guignard. Mercredi 5 décembre à 20h à la salle Kheops à Plémy.

Voie ferrée Saint-Brieuc / Loudéac : une mobilisation le 8 décembre pour son entretien

Fermée à la circulation depuis février 2017, la voie de chemin de fer Saint-Brieuc / Loudéac n’est plus entretenue par SNCF Réseau en l’absence de trafic commercial.

Une première mobilisation à Ploeuc-L’Hermitage

Le Conseil départemental, Saint-Brieuc Armor Agglomération et Loudéac Communauté Centre Bretagne ont initié une étude portant sur le devenir de la ligne et son éventuelle exploitation. Deux hypothèses sont étudiées à ce jour  : le retour des trains touristiques et la réalisation d’une voie verte.

Le dimanche 28 octobre, les élus Thibaut Guignard et Romain Boutron aux côtés de l’Association des Chemins de Fer du Centre-Bretagne, ont organisé un rassemblement d’une centaine de personnes au passage à niveau du Paly, en L’Hermitage-Lorge. Les élus ont notamment évoqué le caractère urgent d’entretenir la voie ferrée, entretien dont le coût et la complexité augmentent à mesure que la nature reprend ses droits.

Les élus costarmoricains se mobilisent

Quelques jours après cette première mobilisation, le vendredi 9 novembre, vingt élus des Côtes-d’Armor ont demandé à la SNCF de bien vouloir procéder à l’entretien à titre conservatoire de la ligne en vue de sauvegarder la possibilité d’une exploitation future de ce patrimoine commun. Une exploitation touristique dans un premier temps, qui n’exige pas le même niveau de maintenance que celui requis par une exploitation commerciale, répondrait à cette demande.

Les élus ont rappelé que, depuis 2006, « la voie de chemin de fer n’accueille plus de transport de voyageurs. Pendant douze ans, elle a été entretenue par la SNCF et a permis le transport de fret à la demande d’entreprises jusqu’en 2012, mais aussi la circulation de trains touristiques, notamment ceux de l’association des Chemins de fer du Centre Bretagne. »

Montrant leur attachement à cette voie ferrée et leur souhait de lui assurer un avenir, les élus engagés pour la sauvegarde de ce patrimoine invitent les costarmoricains samedi 8 décembre pour l’entretien symbolique du premier kilomètre. L’Association des Chemins de Fer du Centre-Bretagne se joindra à ce rassemblement.

Pourquoi cette mobilisation en faveur du territoire pour l’entretien de la voie ferrée en Centre-Bretagne ?

  • La circulation des trains touristiques contribuerait au développement économique du Centre-Bretagne par le soutien à la filière du tourisme local.
  • C’est également un enjeu de mobilité territoriale et de service public pour les Costarmoricains, en conservant le potentiel d’une ligne pour le transport de voyageurs et de marchandises.
  • Le défaut d’entretien de la ligne serait préjudiciable aux intérêts de la collectivité et du territoire qui ont investi hier pour la création et le fonctionnement de cet équipement aujourd’hui délaissé par SNCF Réseau.
  • Le fer participe à l’aménagement du territoire et sera un axe fort de la transition écologique dont on parle tant …

Le rendez-vous est fixé le samedi 8 décembre à 20h00 dans le centre de Ploufragan près du cimetière pour l’entretien symbolique du 1er kilomètre. 

Les territoires à la conquête de l’identité culturelle européenne

« La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert. » déclamait André Malraux dans son discours d’ « Hommage à la Grèce »  en 1959 à Athènes, soulignant la nécessité de rendre accessible les œuvres universelles au plus grand nombre.

Offrons au plus grand nombre, et notamment aux territoires ruraux d’Hexagone, d’Outre-mer, et d’Europe, les mêmes possibilités culturelles que celles proposées en ville. Un habitant rural bénéficie en effet de 15€ annuels de politique publique culturelle, quand un Francilien profite d’un budget de 139€ par an. Une nouvelle étape de la « décentralisation culturelle » ou de « la culture près de chez vous » amorcée hier apparaît aujourd’hui particulièrement nécessaire pour résorber cette inégalité des droits culturels.

Les territoires, notamment ruraux, qualifiés de « zones blanches culturelles » doivent être des acteurs de premier plan dans cette reconquête culturelle. Érigée en priorité politique des ruralités, et soluble dans les projets de territoire, la culture nourrit l’âme et l’ouverture de ces territoires. C’est l’ambition du Festival littéraire Ouïr’Lire, 1er festival du livre en musique organisé par la commune de Plœuc-l’Hermitage en partenariat avec une maison d’édition en résidence dans la commune « La Gidouille » et la Médiathèque Louis Guilloux les 24 et 25 novembre dernier. C’est aussi l’ambition des acteurs locaux mobilisés au premier rang desquels les bénévoles, atout majeur des ruralités et grâce auxquels la Bretagne est une terre de culture.

Partagée et investie, la culture est une opportunité de contribuer à refonder le projet européen. Complémentaire du Relais Culture Europe qui soutient les innovations culturelles, le programme européen de développement rural Leader constitue un outil de financement mobilisable pour accompagner cette reconquête culturelle européenne dans les territoires. Si proposer les mêmes opportunités culturelles aux territoires et aux villes est nécessaire, c’est aussi particulièrement urgent à l’heure du péril européen pour « nous autres, civilisations », qui comme le dit Paul Valéry « savons maintenant que nous sommes mortelles ».