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Europe du quotidien : voilà, c’est fini.

Comme tous les cinq ans, nos dirigeants ont semblé redécouvrir la situation des zones rurales à l’approche des élections européennes. Soudainement, et pendant deux mois, politiques et journalistes se sont précipités pour parler de « l’Europe du quotidien », « l’Europe des territoires », « l’Europe du concret », multipliant visites et reportages. Mais cette effervescence médiatique ne fait que souligner une réalité amère : pendant le reste du mandat européen, plus personne ne s’y intéresse.

Et pourtant ! Le constat est accablant : les Français, et en particulier les habitants des zones rurales, se sentent abandonnés par une Europe qu’ils ne perçoivent pas au quotidien, mais qui est pourtant bien là ! Leurs préoccupations et leurs besoins spécifiques semblent ignorés pendant cinq longues années, jusqu’à ce que les élections approchent à nouveau. Ils se sont exprimés, dans ce sens, et très clairement ce dimanche dans les urnes.

Cette Europe des territoires, cette Europe du quotidien, ne peut pas se réduire à une campagne médiatique de deux mois tous les cinq ans. Pour qu’elle soit réellement accessible et compréhensible, il faut une action continue et soutenue. Une meilleure gestion des fonds européens, des programmes de coopération et de mobilités, doit être une priorité pour la France tout au long du mandat, et non à la veille des élections seulement.

Les habitants des zones rurales méritent mieux qu’une attention sporadique et pour certains, opportuniste. Ils ont besoin que notre Europe, masquée par le millefeuille administratif français, devienne claire, lisible, accessible. Comment ne pas s’étonner sinon d’un euroscepticisme grandissant ? La montée écrasante des partis d’extrême droite ne fait que confirmer ce constat amer : les ruralités s’égosillent en choisissant des interlocuteurs qui prétendent l’écouter et lui proposer des solutions. Quand lui montrerons-nous, nous les républicains, modérés et pro-européens, que nous l’écoutons ? Des solutions existent, mais ne sont pas misent en œuvre.  

Si nous voulons vraiment une Europe proche de ses citoyens, il est impératif que la France prenne enfin en main la gestion des fonds européens de manière efficace et transparente. Cela devra indéniablement passer par une simplification de la gestion des fonds. Comment justifier des programmes qui passent par plus de six niveaux différents avant d’atterrir sur le terrain ? Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons mettre fin à ce cycle absurde où, tous les cinq ans, nous nous retrouvons à faire les mêmes constats et à formuler les mêmes attentes. Il revient aussi, à toutes les parties prenantes impliquées dans l’Europe du terrain de montrer haut et fort ce qu’elle fait, et ce que les Français perdraient si elle venait à disparaître.

Pour ma part, je continuerai à parler d’Europe des Territoires, à LEADER France, à l’Association des Maires de France, mais aussi au Comité Européen des Régions en préparant, cet automne, un avis d’initiative sur la vision à long des termes des zones rurales dans l’Union Européenne.

Thibaut Guignard accompagne Emmanuel Macron à Reykjavík.

Emmanuel Macron, Président de la République, avait convié Thibaut Guignard à l’accompagner à Reykjavík pour le Sommet des Chefs d’Etat du Conseil de l’Europe en sa qualité de Président de la délégation française au Congrès des Pouvoirs Locaux. 

Un sommet riche de rencontres et d’échanges et une déclaration finale engageante :

–       Mise en place d’un registre des dommages pour l’Ukraine pour assurer une indemnisation;

–       Déclaration sur la situation des enfants d’Ukraine ;

–       Principes de Reykjavík pour la démocratie ;

–       Se réengager en faveur du système de la Convention, pierre angulaire de la protection des droits de l’homme au Conseil de l’Europe ;

–       Le Conseil de l’Europe et l’environnement.

Pour en savoir plus : le site du Conseil de l’Europe

Tout au long de la déclaration : une place de choix laissée au Congrès des Pouvoirs Locaux : 324 élus locaux – dont 18 Français – représentant 200 000 collectivités et qui travaillent sur les questions de démocratie locale et de droits humains.

Un programme transnational sur la Pomme de Terre

Ce week-end une délégation de Plœuc-L’Hermitage a participé à la Fête de la Pomme de Terre à Ostróda au nord-est de la Pologne. Ce déplacement a eu lieu dans le cadre d’un programme d’échange initié par la Belle du Lié. 

Un travail sur la filière.

L’association la Belle du Lié a démarré un travail avec les producteurs de pommes de terre de la commune pour réfléchir à la structuration de la filière. « La Pomme de Terre de Plœuc-L’Hermitage est reconnue dans notre secteur et bien au-delà. Le plant est la spécialité de nos producteurs mais ceux-ci vendent aussi de la consommation. Nous fêtons la Pomme de Terre tous les trois ans avec 30 000 personnes. Toutefois, il nous a semblé opportun de prendre le temps de réfléchir au positionnement de notre produit : critères de qualité, engagements environnementaux, commercialisation … » explique Pascal Allo et Carole Hicquel, co-présidents de la Belle du Lié. Ce travail sur deux ans est financé par le programme Leader et le Conseil départemental des Côtes d’Armor. A noter que l’association recherche un stagiaire pour l’accompagner au premier semestre 2022. Le profil : un étudiant en école supérieure d’agriculture ou d’agroalimentaire. 

Une délégation à Ostróda. 

Le programme de la Belle du Lié prévoit des échanges de bonnes pratiques avec deux territoires : Ostróda en Pologne et Tara Oltului en Roumanie. Une délégation s’est donc rendue en fin de semaine dernière à Ostróda à l’occasion de la fête de la Pomme de Terre. Elle était composée de Jean-François Hervé et Michel Robert pour la Belle du Lié, Frédéric Houée et Frédéric Ecobichon, producteurs de pommes de terre et de Thibaut Guignard, Maire, accompagné de Nolwenn Huby, chargée des programmes européens et Margot Visdeloup qui anime la réflexion concernant le projet de centre de ressources. Ils ont été rejoints sur place par leurs partenaires roumains. 

Des échanges prometteurs. 

Le programme du séjour était composé de visites d’exploitations, d’un centre de recherche et de sélection de la Pomme de Terre, d’un lycée agricole et la participation à la fête à Ostróda « Les structures d’exploitations sont variées et différentes de chez nous mais nous avons des problématiques communes et tout intérêt à échanger sur nos pratiques, notamment pour le plant, une production exigeante » commentent Frédéric Houée et Frédéric Ecobichon. Jean-François Hervé et Michel Robert retiennent « la qualité de l’accueil par nos hôtes polonais lors de la fête et durant tout le séjour. Le concept de la fête est différent du nôtre mais il y avait du monde et de l’ambiance. La gastronomie y a une place importante ». 

Des perspectives pour le centre de ressources. 

Ces échanges sont aussi l’occasion de prendre des contacts dans le cadre du projet de centre de ressources autour de la pomme de terre. « Nous souhaitons un centre ouvert à l’Europe. Et puisque la Pomme de Terre est un des rares aliments produits dans tous les pays européens, nous réfléchissons à un réseau de territoires engagés dans cette production. Cette idée de centre de ressources suscite l’intérêt partout où nous en parlons » précise le Maire Thibaut Guignard. Prochaine rencontre au mois de juin en Roumanie avant l’évènement final et la présentation du travail réalisé à la Pomme de Terre en Fête à Plœuc-L’Hermitage les 10 et 11 septembre 2022. 

Sur la photo : la délégation de Plœuc-L’Hermitage, ici avec la délégation roumaine, a animé un stand à la fête de la Pomme de Terre à Ostróda.

L’Association Française des Collectivités VTTistes est née !

Mercredi 20 novembre, à l’occasion du Congrès des Maires de France, les collectivités investies dans la discipline du VTT se sont réunies dans « L’Association Nationale des Collectivités VTTistes ». 

« La pratique du VTT est en développement dans l’ensemble des régions françaises. Les pratiquants et les compétiteurs sont aussi de plus en plus nombreux et nos collectivités organisent ou soutiennent de nombreuses compétitions régionales, nationales et internationales. Ces compétitions participent au développement sportif mais aussi économique de nos territoires et à leur rayonnement » déclarent les membres fondateurs. « Nous avons donc souhaité créer une association des collectivités investies dans l’accueil et l’organisation d’événements et de compétions de VTT ». 

Cette association, qui se veut, avant tout, un réseau poursuit quatre objectifs principaux :

• Promouvoir la discipline et l’engagement des collectivités ;

• Créer un réseau pour une interconnaissance des sites et des organisations ;

• Échanger sur les bonnes pratiques et des sujets communs (sécurité, développement durable …) ;

• Échanger sur le calendrier des manifestations.

Lors de l’Assemblée Générale constitutive, un bureau a été désigné pour deux ans. Il est composé de :

Président : Thibaut Guignard, Maire de Plœuc-l’Hermitage (Côtes d’Armor)

Vice-président : Jérôme Mathieu, Maire-adjoint de La Bresse (Vosges)

Trésorier : Didier Galand, Maire-adjoint de Jeumont (Nord)

Secrétaire : Sylvain Ducret, Maire de Ornans (Doubs)

VTT : la folle semaine fait sa promo dans les Alpes !

Le week-end dernier ont eu lieu les championnats de France de VTT à l’Alpe d’Huez (Isère).

L’occasion pour les organisateurs de la folle semaine de VTT qui se déroulera à Plœuc-l’Hermitage du 11 au 18 août prochain de faire la promotion de l’événement.

Le VTT du Lié, Armor Événement et la Mairie ont donc investis le stand du partenaire SKF pour communiquer sur le programme, l’hébergement, la restauration …

Cet événement est une première dans l’histoire de la discipline : l’alliance du Trophée de France des Jeunes VTTistes et de la Finale de la Coupe de France.

« Tout le monde nous dit avoir hâte de venir à Plœuc-l’Hermitage au mois d’août pour la qualité du site et de l’organisation. Cela fait plaisir ! » se réjouie Loic Bresset, Président du VTT du Lié.

Les organisateurs avec les responsables de la FFC.